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Un acte de protection

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BEAUREPAIRE. La commune s’engage dans le protocole de stérilisation des chats libres.

La prolifération des chats est une problématique. Une chatte peut avoir deux à quatre portées par an, de quatre à huit chatons. Vous avez certainement rencontrés plus d’une fois des chats, des petits, au cours d’une balade, sans compter ceux qui s’invitent chez vous pour quémander à manger. La stérilisation est un moyen de lutter contre la prolifération des chats errants mais aussi contre les abandons de chatons. Chaque année, les refuges recueillent des milliers de chatons.

ICAD (identification des Carnivores Domestiques) a envoyé un courrier à ce sujet aux communes. Une problématique pour laquelle la commune a pris des dispositions pour appliquer le protocole de stérilisation des « chats libres » sur son territoire. Si c’est son premier mandat de conseillère municipale, Viviane Roussel s’est toujours mobilisée pour la cause animale et plus particulièrement pour les équidés. Aussi s’est-elle portée volontaire. Depuis septembre l’élue, référente ICAD, prend en charge cette problématique. « Je vais contacter les communes limitrophes pour essayer de faire en sorte qu’il y ait un élu référent ICAD dans chacune. L’ICAD a envoyé un courrier dans ce sens aux communes. Ça deviendra obligatoire. On définit comme chat libre, tout félin domestique qui erre mais surtout n’appartient à personne, c’est à dire non identifié par tatouage ou désormais par puce électronique. Que ces animaux aient été rejetés, qu’ils soient ou non les rejetons issus de familles peu scrupuleuses qui laissent faire, le résultat est le même. La prolifération engendre tout un cortège de misère : bêtes affamées, qui se battent, se blessent, porteuses et pourvoyeuses de maladies tel que le coryza, sida… avec la consanguinité en toile de fond ». Viviane se charge de repérer les colonies, d’attraper les animaux, mais sollicite le concours de chacun pour lui signaler de manière à recenser les foyers ou animaux seuls. « Une trappe (piège à félins) a été prêtée par la fourrière et un bon de stérilisation remis avec pour qu’un vétérinaire se fasse rémunérer. C’est la communauté urbaine qui prend en charge les actes chirurgicaux pour les chats capturés et amenés en clinique. Ainsi, quatre chats ont déjà bénéficié de ce protocole. Les personnes peuvent les signaler à la mairie ou auprès de Viviane au 07.70.65.98.69. « Une fois repéré une colonie, je pose la cage. Les chats sont tatoués au numéro de la colonie, et une fois opéré, ils sont remis en liberté ».

Stériliser son chat, c’est participer à rompre le cycle des abandons

Sachez que si vous possédez un ou des chats, leur identification est obligatoire depuis 2012. « Les associations de protection animale et refuge militent pour que la stérilisation devienne obligatoire (hors élevage) et nous les comprenons aisément, car les chatons qui naissent au sein d’une famille, sont des concurrents involontaires à tous les chats abandonnés qui ont atterri en refuge en attendant parfois indéfiniment une adoption ». Il faut penser aussi qu’une chatte s’épuise à force de maternités incessantes. « On peut stériliser un chat dès quatre mois et éviter ainsi à une jeune femelle une première maternité « surprise » et de potentielles tumeurs mammaires. Chat, chatte, faites les stériliser !

A l’écoute

Si vous rencontrez des difficultés pour votre ou vos chats, sachez que la commune est à votre écoute pour vous aider. « Nous pouvons faciliter le contact avec les associations ou les vétérinaires pour une prise en charge dans les meilleures conditions pratiques et financières en proposant le transport de l’animal à la clinique si la personne est dans l’impossibilité de se déplacer ». « A Beaurepaire, on ne joue plus à chat ! En prenant chacun à son niveau ses responsabilités, en nous aidant à gérer le problème par un simple signalement, chaque administré concerné pourra se féliciter de soutenir la conditions animale avec bienveillance. Aimer les animaux, ce n’est pas aimer que les siens ».

Le Côte d’Albâtre

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