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Un ouvrage d’hydraulique douce

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ANGERVILLE-L’ORCHER. Les travaux de reprofilage de la mare du Loir ont été inaugurés.

Le Côte d'Albâtre


Samedi ont été inaugurés les travaux de reprofilage de la mare du Loir. La mare du Loir est insoupçonnée, c’est la frontière entre la Com’com de Criquetot et Caux Estuaire, deux collectivités qui vont fusionner en rejoignant la Communauté Urbaine havraise. Au détour d’un chemin qui fleure bon le Pays de Caux, cette mare récemment reprofilées par l’entreprise Delahais Frères peut capter 800 m³ supplémentaires.

Cela illustre tout à fait le souci des élus, en l’occurence Florence Durande, Didier Sanson, Daniel Soudant, respectivement président de la Com’com de Criquetot, de Caux Estuaire et du SMBV Pointe de Caux Etretat, de prendre en compte l’hydraulique douce. Cette opération a été rendue possible grâce à l’accord des propriétaires, Mrs Boissel et Boullen, au financement de 60% de l’Agence de l’eau et à celui de la communauté de communes de Criquetot-l’Eseneval. Daniel Soudant souligne l’impact de ces ouvrages de proximité qui ne sont pas des gouttes dans l’arsenal de lutte contre les ruissellements mais des actions pragmatiques, de terrain et d’accompagnement de l’agriculture. Il est à noter que cette mare est équipée d’une aspiration pompiers, ce qui sécurise d’autant le quartier du Loir. Florence Durande se réjouit de cette action qui allie lutte contre l’érosion, maintien du paysage traditionnel cauchois et qui témoigne de l’efficace complémentarité entre collectivités et Syndicat Mixte des Bassins Versants. Le programme 2018 des mares s’inscrit géographiquement à Saint-Jouin-Bruneval (Ecrepintot), Cuverville-en-Caux, Gonneville-la-Mallet, Criquetot. L’action menée à la mare du Loir réflète la volonté de dépasser les frontières géographiques pour se prémunir contre les inondations. La Com’com de Criquetot gère une cinquantaine de sites (y compris sur le territoire de l’actuelle Codah) et stocke en cas de crise près de 400 000 m³, précise Florence Durande au terme de cette visite et avant « de laisser les grenouilles administrer leur mare » comme aurait dit Michel Audiard.

Le Côte d’Albâtre

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