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Un devoir de mémoire, un devoir de bâtir l’avenir

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CRIQUETOT-L’ESNEVAL. La commune a rendu hommage à tous ceux qui ont combattu pour notre liberté.

En ce mercredi où l’on commémorait le 74e anniversaire de l’armistice, la commune a rendu hommage à tous ceux qui ont combattu pour la liberté de la France. Après le rassemblement devant la mairie, les autorités civiles et militaires, porte-drapeaux, musiciens de l’harmonie, criquetotaises et criquetotais se sont rendus devant le monument pour se recueillir à la mémoire des combattants et déposer deux gerbes.

Puis l’assemblée s’est retrouvé à la mairie où le maire Alain Fleuret a débuté son discours par des mots prononcés par Jean-Baptiste-Henri Lacordaire, religieux, prédicateur, journaliste, homme politique : « Par delà le passé où sont nos souvenirs, le futur où sont nos espérances, il y a le présent où sont nos devoirs ». L’édile a souligné que ces mots devaient nous rappeler que cette commémoration du 8 mai 1945 s’inscrivait en toute beauté dans la marche de notre histoire. « Cette cérémonie est l’occasion aussi de se rappeler ensemble, toutes générations confondues, que 74 ans après la capitulation des armées nazies, nous pensons aux combattants en uniforme, aux forces françaises libres, aux résistants, aux alliés venus du bout du monde, exprimer leur fidélité aux valeurs universelles de paix, de liberté et de fraternité. Cela fait maintenant trois générations que nous vivons en paix. Mais cette paix, cette prospérité ne sont pas le fruit du hasard et elles ne sont pas acquises définitivement. Cette paix est le fruit de l’effort, du courage, du sacrifice de toutes celles et de tous ceux qui n’ont jamais désespéré, qui ne se sont jamais résignés et qui n’ont jamais abdiqué. Cette paix a un nom, un espace, une histoire : c’est l’Europe ». Evoquant le 75e anniversaire du débarquement et de la bataille de Normandie qui sera célébré en présence de nombreux chefs d’Etat, Alain Fleuret a rendu un hommage solennel à nos libérateurs, différents par leurs origines, leurs histoires, leurs cultures, mais réunis par un idéal commun, et qui ont permis à la France de croire à nouveau à son destin. Il a rappelé que dans le village, onze jeunes criquetotais avaient fait montre d’héroïsme en donnant leur vie pour notre liberté. « Ce 8 mai 1945 constitue une date fondatrice de ce magnifique édifice qu’est l’Europe de la paix et ce 8 mai représente un double devoir, un devoir envers le passé qui relève du travail de mémoire, un devoir de bâtir un avenir à notre pays dans le cadre Européen sans jamais oublier notre histoire, ni ce qu’est la France. Aujourd’hui nos ennemis d’hier sont devenus nos amis. Pour autant se souvenir est une obligation ardente. Il est de notre devoir de ne pas oublier les causes qui entraînent la guerre, et les conséquences qu’elle amène à son tour ». Avant d’inviter à partager le verre de l’amitié, Alain Fleuret a remercié la société musicale, les sapeurs-pompiers, les fidèles porte-drapeaux, les anciens combattants, la gendarmerie, Philippe Echelard, officier britannique de la marine marchande, les présidentes et présidents d’association ainsi que les membres du conseil municipal. L’élu a conclu par le titre du journal « Libres » du 9 mai 1945 (journal fondé sous l’occupation par le mouvement des prisonniers de guerre et déportés) : Oui, l’espérance était la vérité. « Alors, aujourd’hui aussi, l’espérance est notre vérité. L’espérance d’un monde libre et pacifique ».

Le Côte d’Albâtre

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