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Un froid de canard, non de pingouin !

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ETRETAT. Qui a frissonné le plus, les pingouins du nouvel an ou le public venu les encourager ?

Qui a frissonné le plus en ce premier jour de l’année où la température affichait 3° ? Pas sur que ce soit la soixantaine de pingouins, qui sans hésitation, s’est lancée dans les flots aux douze coups de midi, s’immergeant dans une eau à 5°. Des habitués de longue date pour la plupart comme Michel Dindin qui arborait son éternel nœud papillon, Jean-Pierre Recher « l’organisateur de ce rituel ». De valeureux baigneurs qui cette année avaient été rejoints par l’abbé Didier Roquigny.

Un rendez-vous auquel ils ne failliraient pas, qu’il gèle, vente ou qu’il neige tout comme le public, toujours très nombreux, à venir les encourager et se posant toujours la question  » Mais comment font-ils ? « . Ont-ils vraiment besoin d’encouragement ces téméraires baigneurs ? A les voir s’élancer dans la mer, prolonger leur bain tout en affichant un large sourire, parler avec le public, on peut douter. Ils sont dans leur élément comme de véritables pingouins. Certains vont même jusqu’à sabler tranquillement le champagne en restant dans l’eau, nullement pressés de rejoindre les galets pour se sécher, s’emmitoufler. Pas à dire, ils démarrent l’année d’une manière des plus toniques. Ils ne manquent pas de vous dire qu’ils se sentent tout revigorés, qu’ils ont la pêche ! Et bien qu’emmitouflés, les spectateurs sentent le froid et se verraient bien prendre une boisson chaude pour se réchauffer. Rendez-vous l’année prochaine.

Le Côte d’Albâtre

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