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Les écoles rurales en danger

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LE TILLEUL. Elus et parents d’élèves se mobilisent contre la menace de fermeture d’une classe du RPI.

Suite à la menace de fermeture d’une classe au sein du RPI regroupant les écoles du Tilleul, Beaurepaire, La Poterie-Cap-D’antifer et Sainte-Marie-Au-Bosc, la mobilisation des élus et parents n’a pas tardé. Mercredi, à l’entrée du bourg, les parents d’élèves,soutenus par les maires et élus des communes, Pierre Emmanuel Hautot, conseiller régional, président du SIVOS ( syndicat intercommunal à vocation scolaire qui regroupe les quatre communes), le personnel du SIVOS se sont rassemblés à l’entrée du village, distribuant des tracts aux automobilistes, afin de faire entendre leur protestation.

« Suite à une réunion avec l’inspecteur Académique nous avons été informés de son intention de fermer une classe au sein du RPI en raison de la baisse d’effectif. A la rentrée prochaine , Sainte-Marie : 17 élèves en CP (en baisse), les deux classes de maternelle à la Poterie : 20 et 23, Beaurepaire, CE1 et CE2 : 23 élèves et Le Tilleul, CM1 25 et CM2 17. Au regard des effectifs en CP et CM2 (17) il considère qu’il y a baisse et donc qu’il faut fermer une classe » explique Pierre Emmanuel Hautot. A l’unanimité, nous avons décidé de protester. Aussitôt alertés, les parents ont décidé ainsi d’organiser un grand rassemblement. « Le communiqué que nous avons adressé pour alerter a fédéré des élus de tous bords, qui ont signé : Stéphanie Kerbarh députée, Céline Brulin sénatrice, Pierre Emmanuel Hautot, conseiller régional, président du SIVOS, Florence Durande conseillère départementale, Olivier Roche conseiller départemental, les maires des quatre communes, Carol Gondouin (Beaurepaire), Raphaël Lesueur (Le Tilleul), Cyriaque Lethuillier (La Poterie-Cap-D’antifer), Etienne Planchon (Sainte-Marie-Au-Bosc), l’ensemble des membres du Sivos et les parents d’élèves élus ». Courrier dans lequel tous affichent fermement leur désaccord quant à cette décision qui ne prend pas en compte les particularités du milieu rural et ses atouts mais également le rôle fondamental du maintien des écoles dans les petites communes. Pourtant en 2019 lors d’un précédent courrier envoyé aux écoles, le ministre de l’Education Nationale rappelait son engagement pour « une consolidation de notre réseau d’écoles en milieur rural ». « C’est encore la ruralité qui fait les frais de décisions budgétaires » souligne le président du SIVOS.

Dans l’attente

Une réunion du CDEN (conseil départemental de l’éducation nationale) devait avoir lieu pour acter la fermeture. Mais l’ensemble des syndicats (ce qui est exceptionnel) l’ayant boycottée, la réunion a été annulée et reportée au 10 février. Si la décision de fermeture de la classe est actée il faudra attendre la mi-mars pour connaître laquelle des classes du RPI sera touchée. La mobilisation est là et continue. L’école est en danger, un service public de proximité avec un enseignement de qualité à préserver.

Le Côte d’Albâtre

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