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Un système remis en cause

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LA POTERIE-CAP-D’ANTIFER. La réunion publique concernant l’inventaire des indices de cavités a soulevée des interrogations.

Vendredi soir, animée par M. Servy du cabinet Explorer, la réunion publique concernant l’inventaire des indices de cavités s’est déroulée devant une quarantaine de personnes. En préambule, le maire Cyriaque Lethuillier a expliqué que l’étude était  évolutive, toutes déclarations seraient reportées, et n’avait pas encore transmise aux services de l’Etat. Tout d’abord, M. Servy a tenu à souligner que les communes n’avaient pas l’obligation de communiquer et qu’il était important de savoir qu’ici, le maire avait choisi de le faire. Il a rappelé que la loi Bachelot, du 30 juillet 2003 impose aux communes de dresser l’inventaire des indices de cavités précisant que les services de l’Etat ont établi à ce titre un cahier des charges. Puis il a évoqué la méthodologie du RICS (recensement d’indices de cavités souterraines) dont l’objet est de recenser le maximum d’indices liées à l’existence de cavités souterraines. Il s’appuie sur la recherche de documents anciens (l’ouverture ou l’abandon d’une carrière était soumise à déclaration depuis 1853), de documents d’archives, de l’étude des photos aériennes, sur le plan des indices de cavités souterraines (PICS) qui permet de localiser les indices avec précision sur un plan de la commune et sur les fiches où les indices sont identifiés par un numéro et qui permet d’en connaître la source (archive, témoignage, déclaration). Cette réunion a suscité de nombreuses interrogations dont une qui reviendra à plusieurs reprises, celle de savoir si les déclarations de marnières ou cavités étaient vérifiées sur le terrain. Il est répondu que le cabinet n’est habilité qu’à faire un recensement. On ne comprend pas comment on peut faire un recensement, élaborer une liste de cavité sur des témoignages sans en vérifier la réalité. Ceci a un impact lourd de conséquences sur la valeur de la propriété. « C’est frustrant. Au départ on part à pas grand chose et aujourd’hui on se retrouve avec plein d’indices. Je ne remet pas en doute le cabinet, mais le système » soulignera un participant qui se retrouve dans cette situation.

Le Côte d’Albâtre

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