ETRETAT. Le club Vedette de Normandie en visite au Valaine.
Créé en 1977 sous l’impulsion d’un breton, Jean Lampière, le club « Vedette de France » va fêter ses quarante ans. Sa vocation est de regrouper les amateurs de véhicules des marques Matford, Ford S.A.F et Simca équipés d’un moteur huit cylindres en V à soupapes latérales ainsi que tous les véhicules dérivés et camions, dénommés « Vedette ».
Son objectif est de créer des liens amicaux entre les amateurs de « Vedette » que ce soit en France ou à l’étranger, d’encourager la restauration des Vedettes et d’aider à la conservation, conformes à l’origine et bien sur de promouvoir l’image des Vedettes. Le club va vite prendre de l’expansion, trois années plus tard, il compte 300 adhérents, puis 500 six ans après. A l’heure actuelle, il regroupe 700 membres. Le club est réparti en section régionale (15). Dimanche, le club Vedette de Normandie a fait escale à Etretat et plus précisément au Valaine où ils ont été accueillis par Bernard et Agnès Dherbecourt pour une visite guidée. L’occasion d’admirer ces vedettes, car oui c’est belles voitures ont joué les vedettes, et d’échanger avec ses passionnés. Des passionnés de tous milieux, souvenirs d’enfance pour les uns, mais beaucoup ont travaillé dans la réparation, ont tenu un garage… Un savoir-faire qui leur est bien utile pour bichonner ces belles, les remettre en état. Il faut parfois de longues années pour qu’elles retrouvent tout leur éclat d’antan. Coordinateur Normandie, Philippe Herviou est intarissable sur le sujet. Les premières vedettes sont sorties en 1949 sous la marque FORD S.A.F. Le premier modèle est une limousine. De 1949 à 1954, 100 000 exemplaires seront produits, puis de 55 à 61, 200 000 exemplaires. En 1955, la marque est reprise sous SIMCA. L’année 1961 verra la fin de la production des SIMCA V8. C’est alors la filiale de SIMCA au Brésil qui produit la SIMCA Esplanada équipée du V8 « Aquilon ». De petits bijoux que l’on se plait à admirer et qui ne doivent pas passer inaperçus sur les routes. Mais au fait, est-il facile de trouver des pièces ? « A une période, on trouvait encore des pièces de rechange dans les garages ou les bourses d’échanges. Maintenant, on arrive à en trouver sur place, car vu le nombre d’adhérents, cela permet la fabrication » précise Philippe. Des passionnés bien sympas ! Après la visite du Valaine, déjeuner en bord de mer dans le cadre magnifique d’ Etretat et ses falaises, puis direction l’abbaye de Saint-Wandrille.
Le Côte d’Albâtre
