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Un vibrant hommage

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CRIQUETOT-L’ESNEVAL. En ce 103è anniversaire de l’Armistice de 1918, la commune a honoré son devoir de mémoire.

Jeudi, en cette journée nationale de commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918, la commune a rendu un vibrant hommage à tous ceux qui sont morts pour la France. Après s’être rassemblé devant le mairie, le cortège composé du maire Alain Fleuret, de membres du conseil municipal, des porte-drapeaux, anciens combattants, des gendarmes, sapeurs-pompiers, des musiciens de l’harmonie de Criquetot, de criquetotaises et criquetotais… s’est rendu devant le monuments aux morts pour se recueillir et honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu pour notre liberté.

C’est par l’évocation d’une lettre d’un poilu de 29 ans, fils d’ouvrier agricole que le maire a souhaité commencer son discours « un témoignage si précieux de ce conflit dont la mémoire nous rassemble aujourd’hui». Lettre poignante qui commence ainsi : » Quand nous sommes arrivés par ici au mois de novembre, cette plaine était alors magnifique avec ses champs à pertes de vue, pleins de betteraves, parsemés de riches fermes et jalonnés de meules de blé. Maintenant c’est le pays de la mort…  » L’édile a souligné que ce 103 è anniversaire de l’Armistice était davantage pour honorer notre devoir de mémoire que pour célébrer une victoire, rappelant que le bilan de la grande guerre fut atroce, près de 10 millions de morts, deux fois plus de blessés, quelques 6 millions de mutilés. « Tous les combattants de ce conflit, sont aujourd’hui disparus. La grande guerre est passée de la mémoire à l’histoire. Cette histoire, Paul Valéry, disait qu’elle ( donne les clés pour comprendre notre présent et les moyens de penser notre avenir), c’est bien le sens de cette commémoration ». L’élu a poursuivi en soulignant que le combat pour la paix n’a rien d’un combat d’arrière garde, que l’engagement des peuples représentait au contraire une condition indispensable au maintien de la paix. « Les leçons du passé nous devons les transmettre aux jeunes. Ils auront la responsabilité de notre héritage. Je me félicite chaque année de la présence de nombreux enfants, accompagnés de leur directeur, enseignantes et parents ». Alain Fleuret les a complimenté et remercié d’avoir interprété, d’une façon émouvante la Marseillaise. Les enfants ont été fleurir les tombes de jeunes soldats. Le maire a conclu son discours sur ces mots « Rappelons nous que l’expérience de l’histoire aide un peuple à se construire. Restons vigilants et transmettons notre histoire ».

Le Côte d’Albâtre

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