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« Des instits pour nos enfants »

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GONNEVILLE-LA-MALLET. Absences répétées, non remplacées, les parents d’élèves se mobilisent pour se faire entendre.

C’est un sentiment d’abandon, de colère aussi que ressentent les parents des élèves. Depuis plusieurs mois, l’enseignement qui est dû à leurs enfants est bien mal en point. Absences répétées, de longues durées, ils ne peuvent que constater un problème de remplacement.

Afin de se faire entendre, ils ont décidé d’adresser une lettre ouverte à l’inspecteur de l’éducation nationale, l’inspecteur d’académie, au ministère de l’éducation nationale et à la députée, Stéphanie Kerbarh. « Nous avons passé le message aux parents depuis une semaine et hier, jeudi 2 juin, nous nous sommes réunis pour finaliser la lettre. L’idée est de faire signer le maximum de parents » précise Clément Lechartier, de l’association des parents d’élèves. Et vendredi, à la sortie de l’école, ils ont été nombreux à signer cette lettre, des parents qui s’inquiètent pour leurs enfants.

Une semaine sans enseignant !

Quatre classes sur les cinq, les niveaux 2 et 4 étant les plus touchés. Pour les élèves de CM2 c’est loin d’offrir les conditions idéales pour les préparer à l’entrée au collège. « Il y a parfois des remplaçants, mais pas tout le temps. Jamais de continuité, en mai, il y a eu au moins une semaine complète sans remplacement. Il n’y a pas de suivi. On a vu deux remplaçants arrivés le même jour pour la même classe et personne pour une autre ». Et comme ils le précisent dans leur lettre, ce ne sont pas les enseignants qui sont mis en cause, ils ont le droit d’être malade, mais l’éducation nationale se doit de donner aux enfants un enseignement digne. « C’est à l’éducation nationale d’assurer les bonnes conditions pour que cela se fasse ». Cette lettre ouverte se termine ainsi « A vous de rendre ses lettres de noblesse à ce service public que nous finançons. La balle est dans votre camp ». Seront-ils entendus ? Ils espèrent au moins un signe, un geste qui prouverait que la mission d’instruire les enfants reste la priorité.

Le Côte d’Albâtre

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