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Des difficultés pour recruter des animateurs

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CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Les vacances de février, à l’accueil de loisirs « Les P’tites Canailles », ont cartonné.

Les vacances de février sont terminées. Elles auront été bien animées et les journées sont passées très vite à l’accueil de loisirs « Les P’tites Canailles ». Géré par l’Amicale laïque d’Aplemont, section loisirs, ces vacances auront enregistré une fréquentation beaucoup plus importante que l’an passé.

« La première semaine, l’effectif était entre 43 et 64 enfants, et en moyenne sur les deux semaines, on a accueilli cinquante-quatre enfants, de trois à treize ans » souligne Aurore Duboc, la directrice du centre de loisirs de Criquetot. Mais il n’y a pas que pour les vacances, il y a aussi beaucoup de demandes pour l’accueil du mercredi, de plus en plus, au point d’avoir une liste d’attente. Les 3/5 ans étaient encadrés par Mathieu, Axelle, Loane, Véronique, Emma, Louane et les six ans et plus par Sandy, Isalynn, Lise et Tiffany. Le thème proposé était « Quand je serai grand, je serai ». Et bien, à cette question, certains se voient : astronaute, footballeur, danseur, vétérinaire, médecin. En attendant, avec toutes les activités proposées, ils auront exercé leur fibre artistique au cours d’atelier peinture, sculpture, se sont lancés dans la fabrication de pain qu’ils auront eu le plaisir de ramener à la maison, jouer les petits cuistots, photographes… Ceux à partir de six ans, ont été initiés aux gestes de premiers secours, animation où il y a eu une bonne interaction, les enfant se sont montrés particulièrement attentifs. La sortie proposée aux jardins d’Etretat avec ses sculptures végétales, a eu du succès. De chouettes vacances où l’on ne s’est pas ennuyé une seule fois !

Animateur, un métier mal reconnu

Malheureusement, il est un constat, que ce soit ici ou ailleurs, comme le précise Aurore Duboc. « A regretter, la pénurie d’animateurs diplômés. C’est un métier mal reconnu par rapport à la responsabilité, à l’investissement qu’il demande. Des demandes de stages, oui , mais c’est tout. A se poser la question sur l’avenir du métier. Il faut être courageux, mature, avoir le goût de l’effort ». Il est vrai que la formation est coûteuse, la rémunération faible, aussi les jeunes préfèrent se tourner vers d’autres emplois saisonniers plus remunérateurs, leurs études pesant lourds dans leur budget. Une profession qui demande effectivement beaucoup d’investissement auprès des enfants, pour élaborer les projets pédagogiques, animer…

Prochaines vacances : du 17 au 28 avril sous le thème « Tous à la ferme ». Un programme qui ne pourra que plaire aux enfants ! Plannings et inscriptions à partir du 3 avril.

Le Côte d’Albâtre

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