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Bilan et réflexions

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TURRETOT. Le maire, Bernard Houssaye, exprime le voeu que soit apportée une réponse à la désertification médicale.


Moment de convivialité, la cérémonie des voeux est l’occasion de faire un bilan et d’évoquer l’avenir. Samedi, entouré de son équipe, de Charles Revet sénateur, de Jean-Louis Rousselin et Florence Durande, conseillers départementals, le maire Bernard Houssaye a tout d’abord remercié toutes celles et ceux qui contribuent à la convivialité de la commune, son adjointe Astrid Verdière, rédactrice en chef du bulletin municipal d’information.

Au titre des projets réalisés, en cours : le dojo communal inauguré en décembre dernier, la résidence Corbonnois et ses dix-huit logements locatifs (reprise des travaux en avril prochain pour un achèvement escompté à la fin de cette année), la vente et construction sur neuf des onze parcelles proposées par la commune, condition essentielle à l’équilibre financier des projets, le démarrage d’un programme important de quarante-trois logements échelonné sur les trois ou quatre années à venir en partenariat avec un promoteur immobilier. Sur cette parcelle bordée par la rue de la Vallée, une première tranche de vingt-neuf logements dont huit à caractère social avec Habitat 76 pourrait devenir opérationnelle courant 2019. Puis l’élu s’est exprimé sur l’école, devenue par décision administrative, école de Vergetot, puis école d’Hermeville, mais qui néanmoins s’est vue amputée d’une classe maternelle à la dernière rentrée. « Ces options relèvent uniquement des services de l’Education Nationale. Elles sont décidées sans aucune concertation avec les principaux intéressés ». Aujourd’hui, soixante et un enfants sont repartis en deux classes maternelles. Bernard Houssaye s’interroge quel effectif il faudra atteindre pour espérer la réouverture d’une 3e classe « alors que l’on nous assure que l’éducation de nos enfants demeure la priorité absolue ». Autre préoccupation, la pauvreté de l’offre médicale sur notre territoire. « Allons-nous savoir nous asseoir, à nouveau, autour d’une table pour avancer sur cette question et apporter, à échéance de deux ou trois ans, une réponse aux besoins exprimés dans nos villages ? » Si le maire considère que la maison médicale de Criquetot-l’Esneval doit être considérée aujourd’hui comme une première réponse à la problématique médicale, il estime que la réponse est manifestement insuffisante devant le constat fait aujourd’hui et qu’il faut reprendre l’ensemble de la proposition qui avait reçu un accord largement majoritaire sur le projet alors mis en oeuvre et qui comportait de façon très explicite la mise en place de cabinets secondaires dans plusieurs communes. « Début 2018, l’évolution de cette désertification médicale est encore plus rapide qu’on avait pu l’imaginer. Nous devons donc, sur ces nouvelles données, adapter la réponse qui doit être apportée au niveau de toute la Com’com pour les vingt et une communes, en s’appuyant sur ce qui a été créé, sur ce qui fonctionne, mais qui est aujourd’hui manifestement sous-dimensionné ». Bernard Houssaye s’est indigné de l’affiche placardée à la porte de la maison médicale indiquant le refus de prendre en charge tout nouveau patient. « C’est aujourd’hui inacceptable ». Son seul voeu pour cette nouvelle année ira dans ce sens. En conclusion, il a évoqué les espoirs de voir enfin les limites du Pays de Caux réel rejoindre une définition administrative de ce territoire. « C’est peut-être en 2019 que cette grande et puissante zone économique ira du Havre à Etretat et à Saint-Romain autour d’un port digne du 21e siècle ».

Le Côte d’Albâtre

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