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Une passion dévorante

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LE TILLEUL. Les cimaises du Manège accueillent l’exposition de peinture de Fabien Staelen.


Ce week-end, le manège du parc Mathilde a accueilli les toiles de l’artiste Fabien Staelen. Une exposition riche de quatre-vingt toiles devant lesquelles on s’attardait, s’imprégrant de chaque paysage, de cette sérénité qui s’en dégageait, goûtant chaque détail… Chaque toile est répertiorée (lieux, date…) et toutes sortent de l’atelier et n’ont fait l’objet d’aucune exposition.

Inspiré par la mer, les bords de Seine, la campagne, Fabien Staelen est un passionné, féru d’art mais guère étonnant, lui qui a été brocanteur-antiquaire dans l’Oise. Depuis trente-cinq ans, il s’est installé à Fécamp, source d’inspiration bien évidemment. Comment cette passion est née ? Le déclic s’est fait au décès de sa mère. Se promenant à Fécamp, il aperçoit dans une banque, une toile d’un peintre de l’école normande, Jean-Pierre Dubord, un excellent peintre de l’impressionnisme. « J’étais littéralement scotché devant sa toile ». Et depuis quarante ans il peint, une passion qui ne s’est jamais essouflée, bien au contraire, il peint tous les jours. Il reconnaît que son épouse a eu beaucoup de patience, pendant plus de vingt-ans, tous les après-midi il était devant sa toile. Autodidacte, il a beaucoup appris en regardant les autres travailler. Il a eu la chance de rencontrer dans sa vie de bons peintres qui lui ont donné de bons coups de « pied » pour le pousser, bien que la peinture soit un milieu difficile souligne t-il. « Il faut travailler, toujours travailler pour avancer ». Cet artiste talentueux est le premier à se remettre perpétuellement en question, à prendre du recul, toujours en vue de faire mieux, de progresser dans son art. Tous les trois ans, il fait un nettoyage de son atelier. Il y a trois ans, il a brûlé ainsi deux cent toiles qui lui ne convenaient plus. Il peint sur tout format mais principalement des petits, beaucoup de touristes lui achètent ses toiles. Ses peintres préférés ? Cet amoureux de l’impressionnisme cite en premier Corot, puis Domini, Théodore Rousseau et Millet de l’école de Barbizon. Chaque année, il refait le parcours de Monet, de Sainte-Adresse à Varengeville. « C’est fantastique de refaire le parcours que Monet a fait il y a un siècle ». Passionné jusqu’au bout ! L’exposition est visible ce dimanche de 10h à 19h.

Le Côte d’Albâtre

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