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La mobilisation ne faiblit pas

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SAINTE-MARIE-AU-BOSC. L’opération « Ecole morte » a été majoritairement suivie avec un taux de participation de 88 %.

Dès l’annonce d’une menace de fermeture d’une classe à l’école de Sainte-Marie-Au-Bosc, la mobilisation des parents d’élèves et des élus du RPI (Sainte-Marie-Au-Bosc, Le Tilleul, Beaurepaire, La Poterie-Cap-d’Antifer) s’était enclenchée. Le 12 mars dernier, jour du conseil d’école à Sainte-Marie-Au-Bosc et en présence de l’inspecteur de l’éducation nationale, M. Olivier Basely, une première action avait été menée. D’autres ont suivi. La pétition lancée compte déjà plus de trois cent soixante dix signatures mais tout n’a pas encore été comptabilisé. Vendredi, c’est une opération « Ecole morte » qui a été organisée.

Une action qui a été largement suivie avec un taux d’absentéisme de 88% et la participation de nombreux parents venus manifester leur désaccord soutenus par le maire Gustave Masson et des élus des autres communes. « Nous avons reçu le courrier officiel confirmant la suppression de la classe à la rentrée prochaine ». Une mobilisation qui a reçu le soutien de Charles Revet sénateur, d’Agnès Canayer sénatrice, Stéphanie Kerbarh députée qui ont adressé un courrier à l’Education Nationale pour demander le maintien de la classe. A l’heure actuelle, au vu des inscriptions enregistrées, cette fermeture de classe va engendrer un effectif de 26,4 élèves. Or les inscriptions ne sont pas encore terminées. Cette suppression va également fragiliser l’équipe enseignante pourtant stable depuis des années, puisque les deux institutrices vont être dans l’obligation de demander leur mutation. Pourront elles conserver leur poste si le maintien était décidé ? Mercredi prochain, un rendez-vous est prévu avec le directeur académique des services de l’Education nationale (DASEN) où deux parents d’élèves et deux élus seront présents. Il y a une vraie cohésion entre les parents d’élèves et les élus du RPI, tous unis pour protéger la qualité de l’enseignement, l’avenir des enfants, leur école mais aussi le RPI et par conséquent la pérennité des écoles des autres villages. Selon la réponse qui leur sera faite mercredi, d’autres actions seront envisagées car tous sont déterminés et ne comptent pas baisser les bras. Les enfants des écoles rurales ne doivent pas être sacrifiés pour une question de choix budgétaires. La qualité de l’enseignement, le bien-être des enfants ne devraient-ils pas être la priorité de l’Etat ?. Lors de son discours du 18 juillet 2017, le Président Macron avait promis que les territoires, en particulier les plus ruraux, ne pouvaient plus être la variable d’ajustement d’économie !

Le Côte d’Albâtre

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