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La magie des contes

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HEUQUEVILLE. Petits et grands se sont laissés emporter au pays de l’imaginaire avec la compagnie Le Récigraphe.

A l’heure des jeux vidéos, la magie des contes opère toujours. Mercredi, dans le cadre de la programmation estivale de Métropole en scène, la commune accueillait Guillaume Alix et Antoine Sergent de la compagnie Le Récigraphe. Depuis 2015, ils se produisent un peu partout pour raconter des histoires dont la matière principale sont des contes traditionnelles, musiques traditionnelles mais aussi des inventions personnelles. Guillaume Alix, conteur, et Antoine Sergent, violoncelliste, ont enchanté la quarantaine de personnes présentes.

Le public s’est laissé emmené au pays de l’imaginaire, avec un joli conte « Les trois flocons de neige » accompagné de musique traditionnelle. Un nouveau spectacle qu’ils jouaient pour la 4e fois. Voix et violon se répondent et nous emportent très loin dans les vastes étendues du Caucase. L’histoire de Lourdja, un OEFsurgh, un cheval mythique aux capacités extraordinaires. Il parle et galope à une vitesse folle. Il a servi le prince Gayaz (à l’origine un berger, puis palefrenier avant de devenir roi) avant de devenir le compagnon de Samvel, un jeune homme devenu aveugle. Il l’accompagne dans sa recherche de trois flocons de neige qui ne fondent jamais tout en lui racontant trois de ses plus belles aventures… Les enfants n’en perdent pas une miette, ils écoutent complètement émerveillés, suspendus au récit. Les adultes ne sont pas en reste ! Petits et grands se laissent embarquer dans ce voyage lointain. Un duo en symbiose. Le conteur narre avec passion, de façon vivante, le musicien lui répond, vient renforcer le récit tel le moment où il prend la relève pour nous faire imaginer la course effrénée des chevaux. On les imagine dans leur chevauchée, on les entend. Antoine s’accompagne parfois d’un drôle d’instrument, un Schuschepfcin qui veut dire instrument à doigt. « C’est un instrument à trois cordes qui vient du Caucause. On le retrouve dans le grand Caucase sous d’autres formes. Il accompagne tous les chants en solo. Je suis allé dans le Caucause pour étudier la musique, m’imprégner de la culture. J’ai joué avec des musiciens pendant un mois. A la fin, un copain m’a offert cet instrument qu’il avait fabriqué de ses mains » explique Antoine. Une belle histoire qui donne aussi à réfléchir sur la différence, les préjugés, les dérives du pouvoir… Une belle après-midi pour tous.

Le Côte d’Albâtre

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