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Des produits frais, de saison

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HEUQUEVILLE. Cinq communes se regroupent pour offrir une restauration scolaire de qualité, plus goûteuse.

Patrick Bucourt, maire, était décidé à changer la qualité des repas fournis pour la restauration scolaire. Il souhaitait offrir une cuisine familiale, goûteuse, et avec des produits locaux. Lors de la réunion des maires, il avait informé que d’autres communes, dont la 1ère, Mannevillette y réfléchissait. Vendredi, l’édile et son adjoint Alain Germain, Martine Viala maire de Villainville et sa 1ere adjointe Agnès Lenormand, Patrick Fontaine maire de Mannevillette et Jérome Feuilloley (1er adjoint), Nicolas Simon maire de Saint-Martin-du-Bec et Danielle Simon (2e adjointe), Catherine Jacob (2e adjointe à Etretat) et Odile Fréval secrétaire de mairie à Etretat se sont réunis avec Charlotte de Soyres de la communauté urbaine, chargée du projet alimentation et Franky Rubigny « Cuisine et Service » situé à Criquetot-l’Esneval..

Ces cinq communes qui jusqu’alors étaient accompagnées par un prestataire, ont choisi de se tourner vers une autre alternative. En préambule, Charlotte de Soyres a rappelé que l’objectif de cette réunion était de finaliser un travail de longue haleine qui consistait à accompagner les communes dans leur volonté d’éviter le gaspillage, d’augmenter la qualité des repas. La communauté s’est ainsi chargée de contacter d’autres prestataires répondant aux exigences de la loi EGALIM avec un coût raisonnable. C’est la volonté de Patrick Bucourt de vouloir aller avec le traiteur Franky Rubigny qui a amené les autres communes. M. Rubigny a déjà des clients sur Heuqueville auxquels il livre des plats préparés.

Un prestataire local

« On a eu la chance de trouver un prestataire présent sur notre territoire . Après plusieurs rencontres et après surtout des consultations auprès des familles pour savoir si elles étaient prêtes à payer plus cher, nous avons pu finaliser le projet. C’est une véritable avancée de la part des communes d’avoir accepter de privilégier la qualité plutôt que le coût. Aujourd’hui, l’objectif est que chacun signe le contrat ». Un contrat d’un an qui prendra effet à la rentrée prochaine. La commune d’Etretat ne pourra signer qu’après validation du conseil municipal lors de la séance prévue le 22 juin. Charlotte de Soyres souligne qu’un des bénéfices pour le territoire (avec 300 repas par jour) est la création d’emplois et notamment d’un nouveau poste chez Cuisine et Service.

Des produits frais, de saison

Franky Rubigny travaille essentiellement avec des fournisseurs de Normandie, uniquement des produits frais, de saison, des produits bruts non transformés. Ce changement va permettre également de supprimer un énorme gâchis d’emballage, les repas seront livrés dans des bacs inox qui permettront de les réchauffer directement, mais aussi d’éduquer le palais des enfants, de leur faire découvrir des produits qu’ils n’ont pas forcément l’habitude de consommer. « J’ai envie que les enfants le soir, parlent à leurs parents de ce qu’ils ont mangé ». Une cuisine saine, variée et goûteuse. Franky Rubigny a proposé d’organiser une formation de deux jours en octobre à l’intention des agents des communes. Il a visité chaque cantine et donne des informations sur le matériel que chaque commune devra disposer à la rentrée. Actuellement, il passe beaucoup de temps à la recherche de producteurs répondant aux critères.

Des communes pionnières

Charlotte de Soyres a félicité les cinq communes pionnières dans ce projet. Patrick Bucourt a tenu à souligner l’important travail de Céline Delalandre, secrétaire de mairie à Heuqueville, dans l’instauration du contrat qui a suivi. Il remercie Charlotte de Soyres pour son aide sans laquelle les communes n’auraient pas avancé. « C’est une belle expérience qu’on fait tous ensemble, un nouveau challenge. Je pense que d’autres collègues viendront nous rejoindre.

Avant de conclure, il a été fait un point sur la tournée des livraisons. Charlotte de Soyres a également parlé du pain servi à la cantine, qu’il serait meilleur de bannir le pain blanc et de le remplacer par du « vrai pain » de qualité. A charge aux communes d’y réfléchir et de s’organiser. Une exigence d’offrir de la qualité au détriment d’une restauration industrielle qui est saluée de la part de ces communes.

Le Côte d’Albâtre

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