CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Musique endiablée, spectacle burlesque, les Esnevalies ont apporté un vent de gaieté.
Organisée par l’association anglesquevillaise « Les Esnevalies » présidée par Gilles Dubruque, la 3ème édition du festival Les Esnevalies a battu son plein pendant trois jours, du 4 au 6 juillet. Un festival qui cette année, s’est exporté également sur trois autres communes. Samedi matin, Criquetot a été le théâtre d’animations qui ont fédéré un nombre public.
Un festival qui a le mérite de réunir les générations, de ne pas oublier les aînés. Ainsi, les festivités ont débuté à l’Ehpad La Pommeraie, d’abord par un « lâcher de clowns » dans la résidence, puis dans le parc où l’ambiance a été particulièrement animée avec l’orchestre de percussions brésiliennes « Batucada ». Des musiciens passionnés qui vivent à fond leur musique, ont le plaisir de la partager, d’apporter de la joie. Et il fallait voir les sourires illuminés les visages. Impossible de ne pas se laisser imprégner par leur joie de vivre, leur fougue. L’esprit se vidait des petits tracas, le public se laissait emporter. Les instruments dialoguaient, montaient en puissance et certaines résidentes n’ont pas résistés à esquisser quelques pas de danse. Final en beauté sous les applaudissements. Puis les musiciens, emmenant dans leur sillage, le public, se sont dirigés vers la mairie toujours avec la même pêche, puis vers la cour Marie où les festivités se poursuivaient avec un spectacle « Germaine & Germaine ».
Un spectacle burlesque, interactif
Deux mamies et leur banc avec lesquelles on allait passer un bon moment. A leur arrivée le ton était donné. Drôlement fagotées avec leur gros bas de couleurs, l’une se cramponnait à son déambulateur garni d’une jardinière, l’autre avec son caddy, son poste de radio. On devinait que ces deux mémés étaient complètement déjantées. Tout était dans la gestuel, parfois entrecoupée par des petits cris de douleurs. Et oui, les rhumatismes ! Avec leur grain de folie, parfois irrévérencieuses, elles ont embarqué le public dans un monde burlesque, absurde, l’ont interpelé, fait participer… Alors quand soudain, elles jettent des biscuits pour attirer les oiseaux qui ne viendront pas à leur grand désespoir, elles voient arriver un « drôle de moineau ». Une résidente de la Pommeraie, tout aussi facétieuse, qui arrive à quatre pattes, glaner les biscuits. Le public rit et applaudit. Il en sera ainsi jusqu’à la dernière minute. Un spectacle qui a fait du bien, des musiciens fabuleux, une belle matinée pour tous, un moment de partage qui s’est terminé par un apéritif offert par la municipalité. Rendez-vous était déjà donné pour une nouvelle édition l’année prochaine.
Le Côte d’Albâtre