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Addictions, santé, dangers

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ANGERVILLE-L’ORCHER. Dans le cadre de leur formation, quatre étudiants ont sensibilisé les élèves au bon usage des écrans

Dans le cadre du projet scolaire, Anne Durand, la directrice de l’école Bernard Gauvain, avait sollicité l’intervention de quatre stagiaires pour sensibiliser les 135 élèves sur le bon usage des écrans. Du 6 mars au 17 mars, Alessandra, en 3e année de médecine, Margaut, en 2e année de kinésithérapeute, Laëtitia et Franck, tous deux étudiants (infirmiers) en 2e année à l’IFS de Fécamp, ont animé des ateliers afin de sensibiliser les enfants sur le bon usage des écrans.

Le service sanitaire nationale (SNS) a mis en place une politique de promotion à la santé axée sur divers thématiques dont celle « Les écrans dans la vie quotidienne ». Au titre de leur formation, les étudiants ont quinze jours de stage à réaliser (en Normandie, plus de 2500 étudiants).  Cette quinzaine met en œuvre un partenariat des services sanitaires, de l’éducation nationale pour promouvoir la santé et la prévention à l’école. Alessandra, Margaut, Laëtitia et Franck ont tout d’abord réalisé un sondage auprès des enfants pour savoir l’usage qu’ils avaient des écrans, les ont observés, et réfléchis aux outils à mettre en place. Ensemble, ils ont préparé les ateliers.

Un bon outil mais avec des dangers

L’atelier d’Alessandra était plus axé sur les jeux, les sens, le but étant de les faire parler, de connaître leurs habitudes, de voir si ce qu’ils regardent était adapté ou pas à leur âge. Ce qui n’est pas toujours le cas. Et c’est parfois simplement en regardant le frère, le cousin jouer à des jeux qu’ils sont confrontés à la violence. D’autres avoueront jouer à des jeux qui ne sont pas de leur âge. Certains disent avoir eu peur, faire des cauchemars. Il est abordé les jeux en ligne, la sollicitation d’usagers pour obtenir des renseignements, une photo… Il s’avère que le contrôle parental n’est pas toujours là. Des élèves ont leur ordinateur, tablette… dans leur chambre. L’objectif était justement de leur en parler. Un point aussi important, le temps passé devant les écrans. « Il faut qu’ils comprennent qu’il y a des règles d’utilisation, que c’est un outil de travail, de plaisir mais qu’il ne faut pas que ce soit au détriment de la vie réelle ». Margaut a abordé le côté santé, la protection des yeux, du corps, comment bien se positionner face à l’écran, la distance, l’aspect mobilité, les incitant à faire des pauses, de bouger pour éviter les douleurs, l’intérêt d’avoir un bon éclairage de la pièce. Elle leur apprend quelques mouvements pour relâcher le corps, dénouer les épaules, le cou, le dos.

Laëtitia et Franck ont animé ensemble l’atelier. Ils ont sollicité les enfants à compléter une frise représentant une journée, du lever au soir, afin qu’ils se rendent compte de ce qu’ils font dans la journée, combien de temps ils passent devant leurs écrans, qu’ils prennent conscience qu’ils peuvent les utiliser autrement, qu’ils se rendent compte eux-mêmes qu’ils ont passé trop de temps, les sensibiliser aux risques qu’ils prennent pour leur santé. Un des conseils donné, pas d’écran avant d’aller à l’école et pas d’écran au moins une heure avant d’aller se coucher. Une intervention a été également proposé aux parents le lundi 13. Des parents plus dans l’attente d’informations et auxquels ils ont donné des pistes notamment pour le contrôle parental pour éviter l’accès à certains contenus… « Très bonne interaction, les parents étaient demandeurs, investis ».

Un bilan positif

A l’issue de ces jours, le bilan s’avère positif. Les enfants ont joué le jeu, les CM2 se sont montrés particulièrement investis. « On a vraiment insisté sur l’impact au niveau de la santé, notamment l’obésité. L’objectif n’était pas de diaboliser les écrans, mais d’en faire un bon usage. Dans la vie actuelle, les écrans sont omniprésents que ce soit au travail, pour les démarches, les portables… Une intervention enrichissante pour tous. « En étant soignant demain, il faut élargir nos compétences. D’être plongé dans les écoles, auprès des enfants, c’était très important, enrichissant. On a eu la chance car Mme Durand la directrice, les enseignants étaient très investis. On a démarré sur une bonne base. On a répondu à un problème qui existait déjà. Une autre intervention est prévue du 20 au 30 mars avec d’autres étudiants.

Le Côte d’Albâtre

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